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Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication

Fleur-Pellerin-@ laculture.info
Fleur-Pellerin-@ laculture.info

Avec Fleur Pellerin et Axelle Lemaire, le nouveau gouvernement joue la carte du numérique dans les domaines de la culture et du développement des territoires.Le gouvernement Valls 2 compte au moins deux bonnes connaisseuses du numérique. La nomination surprise de Fleur Pellerin au ministère de la Culture et de la Communication devrait ravir la filière numérique française qui connaît bien la nouvelle ministre puisque celle-ci fut secrétaire d’Etat à l’Economie numérique de mai 2012 à mars 2014. Quant à Axelle Lemaire, elle conserve ce même poste de secrétaire d’Etat à l’Economie numérique qu’elle occupait dans le gouvernement Valls 1 depuis le mois d’avril dernier.

Avec l’arrivée de Fleur Pellerin rue de Valois, c’est tout l’écosystème numérique des affaires culturelles qui pourrait être privilégié notamment les questions de piratage, les enjeux du livre numérique, l’arrivée prochaine de Netflix… Mais la nouvelle ministre devra également gérer les dossiers plus traditionnels du ministère de la Culture en particulier celui des intermittents du spectacle. L’un de ses premiers actes pourrait être la nomination du nouveau directeur des Archives nationales : les candidats au poste devaient en effet être auditionnés par Aurélie Filippetti mardi 26 août mais entre-temps l’ancienne ministre de la Culture avait annoncé son départ du gouvernement…

Diplômée de Sciences Po, de l’Essec et de l’Ena, Fleur Pellerin ne s’est jusqu’à présent jamais exprimée sur les questions touchant aux bibliothèques et aux archives.

Partisane déclarée du logiciel libre

Du côté d’Axelle Lemaire, c’est le changement dans la continuité qui prévaut. Installée depuis cinq mois seulement au secrétariat d’Etat à l’Economie numérique, elle devra poursuivre les chantiers en cours : accès au très haut débit numérique sur l’ensemble du territoire, transformation numérique de l’Etat… Partisane déclarée du logiciel libre, Axelle Lemaire estime que « c’est un vrai levier d’économie pour l’Etat. Je partage les valeurs défendues par les promoteurs du logiciel libre ».

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